Dessins 2009 Chut !! Montrez-moi votre cou ! La géographe, c’est moi !! Tiens ta tête à bout de bras Parvenir à la totalité de soi Un cri désarticulé Les empreintes de doigts de toi recouvrent tous les murs Ils n’ont pas entre eux d’espace commun Voyez cette grande auréole frangée des symboles du feu Penche-toi un peu plus Toujours inquiet et divisé La poursuite sans fin de ce qui a eu lieu Une sorte d’aimant pour décalquer ton ombre Dans un lieu où tu n’as pas accès Regarde ton miroir et dis-moi l’heure Tu es la vague retournée et ce qui ferme l’issue Ton visage se fige et devient pierre Des oppositions profondes d’ascendance et de tendances Déporte-toi de son ombre Les traits doux et plaisants Perchée sur son fil Il s’agit de ne pas loucher Faire des associations réelles Ma double mélodie Elle l’attend en le fuyant Il m’a fabriqué des souvenirs déconcertants Être également l’un et l’autre en dehors du cercle commun Seulement la transparence et le contour léger des choses Une lacune inaperçue Se faufiler entre les deux pour atteindre le monde réel Vouloir unir en elle les temps, les espaces et les ombres Une chose enfoncée : Le passage de lui-même à lui-même. Jette-toi dans le ciel Que de fausses routes sous tes yeux ! Mais sans appui qui te prendra la main ? Laisser les nuages s’accumuler, et que tout sorte des entrailles. « Ma robe a des effets de papillon », dit l’avocat Un frisottis d’ombre courbe pareil à une gousse accrochée à l’envers de mon cerveau Ils n’ont pas entre eux d’espace commun Voyez cette grande auréole frangée des symboles du feu Une double nullité « Hum-hum, hep, kaf-kaf, fech-fech, kemkem », dit l’Indien Un cri désarticulé Une sérénité acquise, affalée contre un pilier Dans un lieu où tu n’as pas accès La poursuite sans fin de ce qui a eu lieu Toujours inquiet et divisé Ton visage se fige et devient pierre Perchée sur son fil Tu es la vague retournée et ce qui ferme l’issue Regarde ton miroir et dis-moi l’heure Des oppositions profondes d’ascendance et de tendances Déporte-toi de son ombre Épinglons nos trésors Il m’a fabriqué des souvenirs déconcertants